La sorcellerie Africaine, souvent le fruit d'un syncrétisme spécifique, à travers trois figures.
Comme pour l'Amérique latine dans le cas du Vaudou, de l'Obeah, du Candomblé ou de la Santeria, la combinaison de rites de l'Église catholique romaine d'une part et de rites de religions ouest-africaines d'autre part, ont contribué à l'émergence de syncrétisme particuliers.
Dans les traditions sud-
africaines, trois différents types de personnes pratiquent la magie.
La thakatha, presque toujours femme, mot habituellement traduit par «
sorcière», donc un personnage malveillant pratiquant secrètement la magie noire.
Le sangoma lui, habituellement une femme, est devin, diseur de bonne aventure, intervenant pour diagnostiquer une maladie, puisqu'on lui accorde des compétences en médecine, prédire l'avenir, ou identifier le coupable d'un méfait. Le terme de guérisseur est souvent proposé pour traduire le mot inyanga : «celui qui soigne en ayant recours à la magie»; définition différant quelque peu du sens originel du mot, qui serait : « celui qui diagnostique et soigne des maux causés par la magie noire »,
ce qui explique pourquoi nombre de Sud-Africains remettent en cause l'idée d'un
guérisseur spécialisé dans la magie. L'inyanga, presque toujours un homme, conjure donc le mauvais
sort et fournit les indispensables gris-gris.