Historique du Tarot de Marseille

Le Tarot de Marseille et son historique.

En Italie, plus précisément à Bologne à la fin de XVIIIème siècle apparait un des premiers documents attesté comportant la liste des cartes du Tarots ainsi que leur significations divininatoires.

Le Tarot de Marseille et son homologue le Tarot de Besançon fonde le rayonnement du tarot divinatoire. En France le tarot divinatoire se fera connaitre par Antoine Court de Gébelin.  L'approche moderne que l'on a des Tarot en tant qu'outil d'interpretation divinatoire prend vie à la fin du XVIIIeme siècle.
Cette période des Lumieres voit l'apparition de l'oeuvre « Monde primitif », fruit du célèbre protestant Antoine Court de Gebelin. 

Son ouvrage reconnu sera par la suite repris et interprété dans les livres d'Etteilla (pseudonyme de Jean Baptiste Alliette). Etteilla se penche sur la cartomancie et décide de redonner au Tarots ce qu'il estime leur forme primitive en leur remodelant l'iconographie. Son livre se fera baptise le « livre de Thot » 

Par la suite cet auteur sera décrié notamment par Eliphas Lévi qui dénoncera les erreurs commise et affirmera que les vingt deux Triomphes corresponde aux lettres de l'alphabet hébreu au nombre de vingt deux. Ce rapprochement avait déjà été dans l'oeuvre de Court de Gébelin mais cette étude-ci est menée plus en profondeur et gagne en complexité jusqu'à devenir la référence la plus importante pour l'occultisme moderne.  

Lévi et ses théories furent reprises par de nombreuses confraternités comme l'Ordre Kabbalistique de la Rose Croix. Chaque confraternité dessinera de nouvelles cartes du Tarots pour être en conformité avec sa philosophie.